Par les méandres des marigots, notre pirogue mémorielle, comme Julien Viaud alias Pierre Loti, 150 ans après lui, le drone en plus… C’est ici que Frédéric inventorie, recense et révèle un milieu en définitive pas bien connu.
Voilà qu’en lisière d’un rideau d’arbustes et d’herbes hautes, deux Loups dorés en sont à de tendres ‘préliminaires’ (...). Je me planque sous un arbrisseau pour observer, de loin, tandis que mon équipier se lance dans ce qu’il aime tout particulièrement, l’approche reptilienne.
Le plus grisant, avec ce Ndiaël, c’est qu’il n’y a personne, hormis ses braves pasteurs enturbannés. On s’y sent seul et libre (...), libres de croiser en tout sens hors des rares pistes de liaison. (...)
En longeant les herbiers de la lagune, la piste s’égare puis disparaît. Les Sarcelles d’été, les Pilets, les Ibis falcinelles, quelques Cigognes noires accompagnent notre lente progression. Stoooooop ! Dans le ciel à gauche, un Milan noir et une femelle de Circaète Jean-le-Blanc puis dans les trois minutes qui suivent un Aigle de Bonelli, au seuil de sa seconde année, alors qu’à droite décolle une Outarde arabe qui s’en va reposer quelques centaines de mètres plus loin (...)
On avait installé le camp derrière un fouillis d’arbres et à proximité d’un replat nu, sans végétation aucune sinon un ou deux ridicules arbustes. Au milieu, Verdun d’ocres, une mine de terriers à Renards pâles ; des bouses de zébus disséminées, plein de Traquets motteux ; et un Courvite isabelle droit comme un i (...)

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